Ben Esra telefonda seni boşaltmamı ister misin?
Telefon Numaram: 00237 8000 92 32

In the gardenCes derniers jours j’avais reçu toutes sortes de témoignages d’amitiévoire d’affection. On n’aime rien tant que les gens que quand ilspartent et disparaissent. Car on est assuré d’en être pour toujoursdébarrassé. Destin figé on peut à loisir les exhiber tel du gibier bienempaillé. Bref d’aucuns s’impatientaient de m’archiver. Tout celaconfortait à partir et à quitter la vieille Europe. Les États-Unism’ouvraient les bras où m’attendaient ma fille, mon gendre et surtoutmes petits enfants. Je partais là-bas peut-être pour y mourir. Que cettepensée ne vous fasse accroire à de la mélancolie. Au contraire jen’avais jamais été plus léger et heureux. A soixante ans on n’est pas finiEn cet été mayennais j’avais organisé maintes fêtes. Pour la fin j’avaisconservé le dernier carré des fidèles. Les importuns, fades ethypocrites avaient été évacués dès le début. Je découvrais un peu tardque j’avais trop de connaissances et de supposés amis. Il était temps decouper les branches mortes. Je rêvais cependant de conserver un souvenirdélicieux du pays. L’occasion m’en fut offerte les derniers jours. Ninas’appelait-elle, épouse d’un de mes plus proches collaborateurs. Pouraller vite je bossais dans l’import-export. Je laissais l’affaire aufils aîné. J’aurais un œil dessus. Nina était une femme remarquable etlibre. Je lui savais nombre d’amants.Homme à femmes de mon côté, je collectionnais. J’affichais avecpuérilité une réputation de Don Juan. Il faut mettre cela sur le comptede l’âge. Le sexe témoigne de notre pérennité. On ne veut pas mourir nipasser. Féru de sports extrêmes je montrais assez aux jeunes femmes queje pouvais être encore un amant crédible. Nina à cet égard m’avaitsouvent plaisanté. Elle me disait toute effrontée : “Je vais vous offrirune édition rare de “l’Art d’être grand père” d’Hugo. Je lui rétorquaisde go. Vous omettez les frasques de ce vieillard. En lectrice aviséeelle ne pouvait avoir négligé ce détail. Nous sacrifions souvent à cegenre de passes d’armes. Nous nous mesurions de loin.Pour la décrire elle n’était nécessairement d’une beauté flagrante.Brune de taille modeste, le cheveu court comme une garçonne, elle n’enaffichait pas moins un corps vif, musclé et cependant féminin en maintsdétails. En fait elle explosait de sensualité. Il était impossible qu’onn’eût envie de ne se tourner à son passage. Son regard foudroyait.Celui-ci était empreint de vide et de mystère. Il semblait déjàprotester que vous eussent voulu déjà l’att****r et la posséder. Ellesemblait être désolée güvenilir canlı bahis siteleri d’un tel ascendant sur les hommes. Elle n’avaitété conçue par la divinité que comme objet de désir. Cette vocationsemblait certains jours l’accabler.Nous nous perdîmes de vue deux ans durant. J’avais envoyé son compagnonen mission en Allemagne. Je sus de loin qu’elle n’avait guère goûté cedéménagement. La Bavière ce n’était pas son truc. D’un mail ironique etvengeur elle m’avait signifié que ce coin résonnait de musiquewagnérienne, de défilés nazis et de la présence pédé de Louis II deBavière. J’eus peu de messages de sa part ce qui manifestait chez elleune sorte de bouderie. Aussi fus-je d’autant surpris de la revoir peuaprès leur retour. Je convins avec elle que c’était une mauvaise idée del’avoir envoyé chez les boches. Elle ne m’en voulait plus.Elle me marqua cependant sa tristesse que son retour correspondit à monproche départ. Tout concourrait donc à devoir nous séparer. Elle savaitque je sortais d’une relation orageuse avec une jeune femme qui avaitlaissé assez de traces sur mon esprit. Pour le dire j’étais dégoûté desjolies filles qui vous mènent par le bout du nez et vous rendent fou.J’étais puni par ce que j’avais adoré. Cet échec n’était pas pour riendans ma décision de mettre l’Atlantique entre mon passé et le reste del’avenir. Nina saisit cela en un instant. Cruelle elle balança : “Fuirne vous ressemble pas !” Penaud je me rappelle avoir baissé mon regardsur mes chausses. Je n’avais plus envie de lutter et de paraître quelquechose. La dernière garce était parvenue à me rendre mon âge. Je mesouvenais du vers terrible : “J’ai plus de souvenirs que si j’avaismille ans.”Tout avais perdu du charme quant aux femmes et je fuyais ainsi lesquolibets de la chère Nina. Elle en parut blessée. Elle me le dit unsoir tandis qu’au loin le soleil se couchait et mordorait de poésie lefond de mon jardin. Nous évoquâmes à ce spectacle quelques tableauxcélèbres : L’embarquement pour Cythère et celui de la Reine de Saba.Elle ajouta que la nostalgie était le moyen de mettre un pied dans latombe. A moins que comme Chateaubriand j’usas de çà pour séduire desfemmes. Je compris qu’elle parlait de nous. Elle s’était jusqu’alorsrefusée. Elle m’avait dédaigné. La nouvelle échéance avait peut-êtretout changé.Il ne restait que quinze jours. J’étais empli d’émotion. Je mesuraiscomme une trahison de partir au pays des yankees. J’y parlerais monmauvais anglais. Je devrais subir peut-être de plain pied leur güvenilir illegal bahis siteleri mauvaisgoût. Bref j’avais quelque envie de renoncer. Sûrement Nina entrait enligne de compte. Elle m’allumait à présent. L’autre après-midi dans lejardin après que nous vînmes à être seuls, commença une drôle de danse.Elle était engoncée dans un fauteuil en osier, cuisses croisées. Détailsingulier elle ne se départait jamais du port de bas bien qu’il fit sichaud. En outre une robe noire fort courte ne laissait rien au hasard.On savourait sa chair blanche affleurant à la naissance des bas. Elleescomptait notamment que les hommes place à cet endroit leur regard. Cemanège familier à tous n’indisposait pas son compagnon. Au contraire cedernier était flatté qu’on loua l’espièglerie de son amie. Il savaitqu’il lui devait qu’on ne tint compte de sa médiocrité voire de soninsignifiance. Sans une telle compagnie il fut sur le champ renvoyé aunéant. Je mesurais que l’échec de l’escapade allemande lui pouvait êtreattribué. Comme à tous me demeurait le mystère de savoir pourquoi Ninas’attachait à un si piètre personnage. Peut-être était-il temps d’ensavoir davantage ? De percer ce secret.Depuis quelques minutes me fixant droit dans les yeux, elle avait juchél’une de ses cuisses sur un accoudoir du fauteuil. Ce geste sans décencedu coup me laissait découverte la culotte sombre qu’elle avait sous sarobe. Pour dire vrai j’avais à l’instar des autres repéré plusieurs foiscelle-ci parcourue de motifs trahissant maintes transparences. Surtouton y percevait une chatte comme gonflée et près d’exploser dont le poilpubien se signalait sur le bord. Le spectacle à peine entrevu m’étaitoffert ici ostensiblement. Aussi dus-je relever la tête et enlever meslunettes pour mieux examiner. Je devais cet égard à une pareille offrande.Je ne pouvais voir son regard planqué derrière ses lunettes. Son piedcependant balançait en son bout un escarpin. Ce jeu si familier auxfemmes m’excitait plus qu’à l’ordinaire. Je bandais. Cela ne m’étaitarrivé les derniers jours. Je boudais comme j’ai dit tout à l’heure ledeuxième sexe. Nina voulait me réconcilier avec. Je devais lui savoirgré de me rendre à la vie et au désir qui constitue celle-ci. Ellesouriait et en même temps grillait sa cigarette. Au loin dans le silencebourdonnant d’été, on entendait un vague bruit de tondeuse. Les autresallaient venir. Le moment était propice pour que je dise adieu à laFrance. Nina me conviait à une sorte de noce. J’escomptais le retour güvenilir bahis şirketleri desautres dans près d’une heure. Je décidais à m’approcher. Je fus sur ellepeu après.Je n’avais cure que le voisin ou autres nous vîmes. La braguette étaitau niveau de son visage. Avec un flegme inoubliable elle écrasa sacigarette puis de ses longs doigts fins entreprit de me déboutonner enextirant calmement ma queue. Celle-ci gonflée et déjà impérieuse. Elleme branla nantie toujours du même sourire. Regard absent énigmatiquederrière les lunettes. Enfin de ses jolies lèvres mon gland fut flattépuis lapé de sa langue. La garce suçait divinement. Je l’avais vu faireun soir derrière la tonnelle tandis que nous dansions. Elle suçait unami. Ce dernier trop content avait loué le talent de la belle. Je n’enavais dormi de la nuit.Ce droit enfin me revenait. J’éprouvais comme scandaleux qu’elle nem’eût jamais accordé des faveurs accordées aux autres. Hôte des lieuxj’aurais du être distingué le premier. Je pris cela comme une justeréparation. Tout rentrait dans l’ordre. Je pouvais sans amertume quitterce pays. Drôle et beau cadeau d’adieu. J’étais aux bords des larmes. Autemps des regrets. Je m’en voulais pour un temps de n’en avoir fait mamaîtresse. Nous serions allés au bout d’une belle histoire. J’avaisperdu ma vie avec de jolies sottes. Elle les valait mille fois. Toutcela était de sa faute. Elle avait différé jusqu’à ce jour. Ce n’étaitpas tant pour me punir que par pudeur et idéal.N’y tenant plus et la tirant par la main, je l’emmenais à l’endroit dela fameuse tonnelle. Le bruit persistant de la tondeuse, l’ombre, lafraîcheur conféraient au lieu une ambiance sacrée. Nos corpss’enlacèrent. Nos bouches se mêlèrent. J’étais investi d’une autrevigueur. Je renaissais. Le philtre recueilli dans sa bouche m’avait pourle coup galvanisé. Étendus dans l’herbe nous fûmes pris de frénésie.Accouplement de bêtes terribles. D’un geste rageur je lui arrachais lestring. Goulûment lui dévorais la chatte. Lubrique, elle en écartaitd’autant les cuisses et riait. Rire d’enfant. Sans se départir de sajoie elle se laissa faire. Notamment d’une rare v******e je l’enculais.Les autres revinrent peu après. Elle parut impavide toujours enfoncéedans son fauteuil. Moi peu loin tapant sur une tablette à l abri dusoleil. Peut-être quelques-uns soupçonnèrent que la garce m’avaitdébauché. Je n’en avais cure. J’étais trop heureux. Les jours suivantsnous baisâmes sans discontinuer dans divers hôtels. Je voulais laposséder tout mon saoul. Tâchant vainement de ratt****r le temps perdu.J’étais pris par une étrange passion. Un soir d’un ton lugubre elle medit qu’une profonde et durable liaison nous eût vouée à la catastrophe.Bref c’était parfait que ce fut ainsi. J’obtins cependant qu’elleacceptât avec son compagnon de venir nous voir aux USA.
Ben Esra telefonda seni boşaltmamı ister misin?
Telefon Numaram: 00237 8000 92 32